Encore une petite merveille !

Les contes de la mère poule
Vajihollah Fard-e-Moghadam, Farkhondeh Torabi et Morteza Ahadi Sakani (2001)
Il s’agit cette fois de trois courts-métrages iraniens, le poisson arc-en-ciel, Shangoul et Mangoul et enfin, Lili Hosak. Ces contes sans paroles sont destinés aux tout-petits et c’est vraiment adapté pour eux. Les personnages et les décors des trois films sont réalisés à partir de motifs de tapis persans et d’éléments textiles découpés : du ruban, de la laine, des pièces brodées, des fermetures éclair…
Le résultat est très harmonieux et crée une ambiance douce et sereine. L’absence de paroles, l’attention portée sur les bruitages (gazouillis de bébé…) et la musique d’inspiration orientale apportent poésie et tendresse aux films.
Inspiré du personnage de l’œuvre de Marcus Pfister, le poisson Arc-en-ciel est le plus beau de tous les poissons, il est aussi très fier. Il se laisse admirer mais il ne veut pas s’amuser avec les autres poissons. Il apprendra pourtant à ses dépens, qu’il a lui aussi besoin d’amis.
Shangoul et Mangoul revisite le conte le loup et les 7 chevreaux à l’aide de laine brodée aux couleurs chatoyantes. Alors que leur maman est sortie, le loup tente de s’introduire dans la maison, il montre patte « verte » et trompe les chevreaux. C’est mon film préféré !
Vous pouvez découvrir des extraits des films iciet une interview des fondatrices de la géniale société des films du preau là