Le briseur d'âmes, Sebastian Fitzek
Le briseur d'âmes, Sebastian Fitzek
L'archipel, 2012
4 ème de couverture :
"Un psychopathe sévit
dans les environs de Berlin. Lorsque la police retrouve ses victimes, ces dernières sont vivantes, n'ont subi aucun sévice, mais se trouvent prostrées dans un état végétatif, psychologiquement
anéanties, comme privées de conscience...
D'où le surnom que lui a
donné la presse : le briseur d'âmes. Quelles tortures mentales a-t-il infligé à ses proies ? Et pourquoi laisse-t-il dans leur main une phrase énigmatique ?
Caspar, un amnésique
d'une quarantaine d'années interné dans une clinique psychiatrique de luxe, n'aurait jamais imaginé croiser le chemin du psychopathe.
Et pourtant, en cette
veille de Noël, alors qu'au-dehors une tempête de neige fait rage, lui, le personnel médical et quelques patients se retrouvent enfermés dans la clinique, coupés du monde... avec le briseur
d'âmes. Et, cette fois, il tue !"
Mon avis :
Autant le dire tout de suite, je suis assez déçue par cette lecture pourtant ça se lit facilement, on est très vite happé par l'intrigue et il y a quelques bonnes trouvailles comme le décompte du temps, la pagination, des devinettes... et au niveau du scénario, le fait que le meutrier cherche à briser mentalement ses victimes plutôt qu'à les tuer était intriguant mais ça ne suffit pas à combler le manque de cohérence ni à cacher les ficelles convenues de l'histoire.
L'exercice du huis clos est périlleux et, au lieu de instiller une atmosphère oppressante et angoissante, j'ai trouvé que l'auteur cherchait trop à ne pas ennuyer son lecteur en multipliant les péripéties dans tous les endroits possibles de la clinique, on assiste à un continuel déplacement physique des victimes potentielles qui nuit au climat de tension qu'on aurait dû ressentir à la lecture.
Pour moi, c'est un huis clos raté et c'est dommage car tout était réuni pour que ça marche, il fallait juste en faire moins.
lu dans le cadre du challenge Thrillers et polars
organisé par Liliba
1/8