Le mois le plus cruel, Louise Penny
Le mois le plus cruel, Louise Penny
Actes noirs, 2012
Résumé éditeur :
Durant le week-end de Pâques, le village de Three Pines s'anime le temps d'une grande chasse aux oeufs. Mais une fois la nuit tombée, le monde
des vivants se mêle à celui des morts. Lorsque Armand Gamache arrive le lendemain, l'inspecteur-chef de la Sûreté du Québec découvre une scène de crime des plus inhabituelles. Dans la vieille
maison abandonnée des Hadley, où il a déjà failli perdre la vie, une séance de spiritisme, organisée pour libérer la demeure du mal qu'elle recèle, s'est terminée de façon tragique. Un corps sans
vie gît à terre, celui d'une participante apparemment morte de peur. Mais Gamache a appris à se méfier des apparences. Il sait que le décor de carte postale de la petite bourgade des
Cantons-de-l'Est cache d'inavouables secrets. Il sait que l'explosion de vie du printemps dissimule des pulsions de mort. Il sait que l'un des siens est sur le point de le trahir. Dans cette
nouvelle enquête, les lecteurs de Louise Penny retrouveront avec bonheur l'inspecteur-chef Gamache, sa veste de tweed impeccable, son côté délicieusement suranné, son physique de bon vivant, ses
longues promenades méditatives, et cette façon de se tenir debout quand tout le monde pense qu'il est sur le point de tomber.
Mon avis :
J'ai découvert Louise Penny, écrivain canadien avec le roman policier Sous la glace que j'avais fortement apprécié. Et bien, cette nouvelle enquête d'Armand Gamache est encore mieux. Le mois le plus cruel allie une enquête bien ficelée, un inspecteur malmené par sa hiérarchie, en proie à des trahisons internes et l'ambiance si chaleureuse de ce village isolé de Three Pines qui m'avait tant plu dans son précédent roman.
Louise Penny exploite parfaitement les failles et les secrets de ces habitants car le village de Three Pines abrite de sacrés personnages avec de fichus caractères entre Ruth Zardo la poétesse qui se prend d'affection pour des canetons et décide de les élever, Odile qui aspire à devenir poète et déclame ses vers à qui veut bien l'écouter et le couple infernal, Gabri et Olivier qui tiennent un bistro, poumon du village. Cependant, tous tremblent devant la vieille maison abandonnée des Hadley, le lieu du crime, qui fascine autant qu'il effraie.
L'inspecteur-chef Gamache est à la hauteur, c'est lui qui fait tout le charme des romans policiers de Louise Penny. Son charisme, sa force face à ceux qui essaient de le faire tomber, ses promenades méditatives au coeur de la tourmente et sa relation touchante avec son équipier Jean-Guy Beauvoir, qui aime profondément son supérieur comme un père, en font un personnage qu'on a envie de suivre longtemps. Il me rappelle beaucoup le personnage du commissaire Adamsberg dans les romans de Fred Vargas.
Vous trouverez ICI une interview très intéressante de l'auteur où j'ai appris qu'elle en était à sa 8ème enquête avec Armand Gamache, vivement qu'ils soient traduits en france !
En attendant, il est grand temps pour moi de lire son premier opus, Nature morte.
lu dans le cadre du challenge Thrillers et polars
organisé par Liliba
2/8